La légende de Korra
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 Un geste dans l'ombre, un message à la lumière.

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Amon
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MessageSujet: Un geste dans l'ombre, un message à la lumière.   Un geste dans l'ombre, un message à la lumière. EmptySam 11 Aoû - 7:11

La nuit est tombée sur la ville. Le squelette métallique de la cité, ses grattes-ciel qui parcourent sa masse parfaitement désordonnée sont noyés dans une semi-obscurité face à laquelle seule la lune fait affront. Au niveau du sol, les avenues, les boulevards et les rues, segmentants la ville comme des veines pompent, un sang noir et froid de voitures et de passants fuyants vers la chaleur et le réconfort de leur foyer. Se laissants porter par le blizzard fouettant les silhouettes monolithiques des buildings de Republic City, quelques flocons de neiges, scintillants à la lueur mourante des lampadaires recouvrent la ville d'un duvet blanc cristallin.
Republic City, la ville phare de ce Nouveau Monde s'endort, bercée par l'Hiver capricieux et son froid mordant. Cependant si dans chaque demeure, les citoyens s'en vont se noyer dans un sommeil naïf et réparateur, d'autres ombres commencent aux contraire à s'agiter dans l'obscurité naissante.

Si l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, imaginez ce que détiennent ceux qui ne sommeillent pas...

Dans une ruelle sombre et humide de la zone industrielle, à l'abris des bourrasques et de la lueur de la lune, une respiration saccadée et des pas de course résonnent le long des gouttières de zinc et des briques d'argile. Le bruit de la course bien qu'estompé par le lourd tapis de neige s'amplifie en une cacophonie inquiétante dans le dédale noir. De temps à autre, un gémissement se fait entendre. Pas de douleur, non, mais presque... des gémissements de désespoir, coupés par les respirations de plus en plus récurrentes et fastidieuses. L'homme s'essouffle, se fatigue, il le sait très bien. Même si au fond de lui une voix hurle que cette course est finie, perdue d'avance, qu'il n'aurait jamais pu la gagner même au meilleur de sa forme, son corps engourdi par l'effort et son esprit borné par sa fierté s'accroche à cette dernière petite lueur au fond de la rue. Cette lueur dansant dans le noir au rythme de ses pas, la lueur d'un des grands boulevards de la ville. Une promesse de sécurité, un refuge, une foule où disparaître, des passant pour l'aider. Il sursaute. Derrière lui, les poursuivants masqués par l'ombre ont aussi aperçu cette lueur et on gagnés du terrain. Ils savent cependant qu'elle ne changera rien à l'issu de cette chasse. Ils savent que si l'ombre les a vus naître la lumière les rendra encore plus fort.
L'homme trébuche. Pendant un instant, malgré la peur qui gagne son être, enserrant son âme, il sourit. Il rit de sa chute. Il s'y attendait... c'était toujours comme ça dans les romans ou dans les salles de cinéma... pourquoi la règle ne s'appliquerai-t'elle pas à la réalité?
Il tombe à plat. Son corps sur la neige renvoi un bruit sourd, un signal d'alarme. Dans la pénombre les poursuivants s'agitent rattrapant rapidement les quelques mètre qui les séparaient de l'homme. Le gibier est tombé.
Se laissant dévorer, happer par la bouche, les crocs acérés de la peur, il tend la main vers la lumière et hurle...mais rien ne sort de sa gorge asséché par la course. Son élan à rendu sa chute bien trop brutale. Dans ses poumons endoloris, il n'y a plus d'air...plus rien pour faire du bruit, pour se faire entendre, pour appeler à l'aide.
Soudain tout s'arrête. Un silence de mort tombe brutalement sur la ruelle. Plus de mouvements dans l'ombre, plus de respiration saccadée, plus de gémissements, plus de pas de course effrénée. L'homme relève la tête abasourdi par ce vide sonore, gobe tant bien que mal une bouffée d'air glacé qui lui brûle la gorge et écoute. Rien. Il n'ose plus bouger. La lueur cependant semble briller encore plus fort. Silencieusement, elle l'appelle de ses feux aveuglant. Un dernier effort. L'homme pose une main sur le sol gelé pour se relever et s'arrête.

Un bruit de fouet fendant l'air, un choc au niveau de ses chevilles qui se retrouvent ligotées par l'étreinte rugueuse et poignante de ce qui semblait être une corde. L'homme n'a pas le temps de se retourner, juste de pousser un cri d'effroi avant de disparaître dans la pénombre, traîner par les hommes de la nuit. Il sent un choc, douloureux et instantané à la fois, une douleur foudroyante traversant chaque parcelle de son corps. Un choc électrique. Avant de sombrer dans une inconscience ronger par le cauchemar,il reconnait le contact doux et soyeux d'un sac de tissu recouvrant sa tête, effaçant la lumière du bout de la rue qui semble s'éteindre avant que ses paupières ne se ferment.


Une sensation froide, momentanée et désagréable tira l'homme de son sommeil.Une goutte d'eau glacée, filtrée par la toile du sac couvrant son visage. Dispersant la torpeur et l'engourdissement rampant dans ses membres et son esprit, une montée d'adrénaline secoua son échine. Il tremblait de froid...ou de peur il ne savait pas trop bien. Il tenta de se lever mais ce fut à cet instant qu'il remarqua à l'impossibilité de bouger qu'on l'avait solidement ligoté. Il tenta de se libérer en livrant de violents coups de hanches tant bien que mal mais la seule chose qu'il parvint à faire fut de faire tanguer dangereusement la chaise sur laquelle il était retenu.
Soudain, du bruit. Un cliquetis métallique de clef enclenchant les crans d'une serrure, un grincement sinistre qui se répercuta dans la salle et enfin des bruits de pas. Plusieurs individus se rapprochaient de son "trône". D'un seul coup la lumière vint frapper ses yeux bercés par l'obscurité. S'habituant peu à peu à la lueur crue descendant sur lui, il tenta de discerner où il se trouvait. La mise en scène renvoya un frisson le long de sa colonne vertébrale. Un temple d'acier et de tôle. Il se trouvait au beau milieu d'une salle entièrement vide dont les quatre murs imposant et noir n'était percés de fenêtre qu'a leur point culminant ce qui ne lui laisser aucune chance de reconnaitre les alentours. A première vu, le style humide et délabrée de cet espace ressemblé à l'un des vieux entrepôts désaffecté du port de la ville. Il se concentra ensuite sur les hommes qui venaient d'entrer. Il étaient quatre. Vêtus d'étranges uniforme composé de bottes de cuire brun protégeant et remontant jusqu'au genou, d'un pantalon vert kaki à l'apparence très résistante, d'une ceinture du même matériau que les bottes offrant des protections à la partie haute de la jambe et d'une veste renforcée fermer par trois boutons sur le côté droit. Les individus portaient en plus une paire de gants de cuire à l'aspect robuste et une lourde cagoule surmontée par un étrange masque à gaz aux lunettes vertes.
Ils se tenaient là, immobiles, face à lui, en une ligne parfaite...ils semblait attendre. Mais quoi?
La question était plutôt qui et la réponse, l'homme la devina la seconde qui suivit.
Le vent souffla dans les lourdes tôles de métal de l'entrepot, produisant une cacophonie inquiétante. La salle sembla s'obscurcir. Sur l'une des passerelles qui longeait le mur en hauteur, une silhouette se dessinait sous les fenêtres laissant entrer la clarté argenté de la lune. L'homme frissonna une fois de plus. L'escalier de fer couina sinistrement durant la descente de l'individu qui comme pour tourmenter encore plus le pauvre homme sembla apprécier chaque claquement de ses bottes sur les marches froides. Quand il arriva au niveau du sol, il s'avança dans la lumière.


Il était...fascinant. L'incarnation du mystère, un mélange de terreur et de sérénité coexistant en un seul corps imposant et dont les vêtements masquaient à peine la puissance qu'il regorgeait. Un attirail de cuire et de plaque renforcé couvrant l'entièreté de son corps, des mains nu serré en des poings à la fois délicat et redoutable, accompagnant cette démarche...souple et puissante, précise et imposante, féline et militaire.
Mais le plus perturbant, dépassant même cette gestuelle froide et élégante, c'était ce masque...ce masque inanimé et ces yeux impitoyable, perçant le corps l'esprit et l'âme à la fois, se posant discrètement sur le moindre détails , l'enregistrant minutieusement. Un regard vif et tranchant comme la mort.
L'homme attrapa un cable de métal que lui tendait un de ses suivants et s'approcha du prisonnier. Ce dernier cru voir arriver sa dernière heure et ferma les yeux, crispant son visage en un rictus de peur. Mais les tendons froid et dure vinrent se loger dans sa bouche. Il remarqua qu'il avait fait une erreur...il aurait du cracher un jet de flamme dès qu'il lui avait retiré le masque et se propulsé avec la force de cette déflagration hors de l'entrepôt. Mais il était trop tard maintenant...si il soufflait même une toute petite flammèche, le câble fondrait instantanément, la goutte de métal en fusion descendrait le long de sa gorge causant de véritable ravages dans son système, finirait par le tuer en le brûlant de l'intérieur.Il baissa la tête, ravagé par son impuissance et son idiotie. La mise en scène avait aussi servit de diversion. Trop occuper à observer tout ce qui se passait autour de lui, il en avait oublié sa maîtrise du feu.Et pourtant c'était un champion toute catégorie de Pro-Bending, une idole, l'un des maître du feu le plus fougueux. Quelle honte.
Cependant il regagna espoir. L'un des hommes se tenant en ligne s'approcha de lui pour le défaire de ces liens. Quelques coup bien placé et ses adversaire se retrouveraient brûlé aux troisième degré, gisant sur le sol, se tortillant de douleur. Les liens furent coupés. Il lança un coup de poing vers l'homme mystérieux mais rien ne sortit. Une petite étincelle peut être... un peu de fumée. Il regarda ses mains, couverte d'une substance noir et poisseuse qui à l'odeur fortement désagréable.


"Qu'est-ce que...?" articula le prisonnier.

"Goudron...Attention ça brûle..." dit l'homme d'une voix froide et à l'intonation maligne.

Effectivement, la douleur cuisante se fit sentir quelques secondes après. Sous la chaleur qu'il avait dégageait lors de son attaque, ses gants de goudrons avaient légèrement fondu déversant le liquide réchauffé sur ses mains prisonière. Il hurla et tomba à genou, remarquant que ses pieds avaient subis le même traitement. Une odeur de chaire cramée et de goudron chaud se répandit dans la salle.
Il était fais, comme un rat. Dans tous les cas, ces individus étaient des professionnels, la situation avait était étudier dans les moindre détails. Il devait avoir un dossier bien compact sur lui: Ikuro, Yan, 33 ans, finaliste de cette saison de Pro-Bending, maître du feu incapable de maîtriser la foudre, née d'une famille aisée de Republic city, fils d'un lieutenant des forces de police et d'une reporter au Republic Daily, en couple avec le mannequin Kimi Taru. Pas besoin de plus même si ils devaient posséder encore 5 pages compilant son curriculum vitae, ses habitudes etc...
Yan essaya désespérément de produire juste un petit jet de flammes...en vain. Le goudron fondit encore un peu plus sur ses mains le brûlant une fois de plus puis se resolidifiant pour conserver son étreinte.

"Qu...Qui êtes vous ?" parvint à articuler l'homme malgré le cable est la douleur lui emprisonnant sa langue.

L'homme s'approcha, une main tendu vers la tête de l'homme agenouillé. De sa voix sombre et envoûtante, tremblante de mystère et d'élégance il répondit simplement:

"Je suis ... la Solution."



Un crime n'a pas besoin d'une signature brutale ou énigmatique pour marquer les esprits quand on laisse la victime s'échapper. Car en libérant cet otage après lui avoir fait subir l'horreur que l'on réserve aux autres de son espèce, on libère en réalité un puissant catalyseur qui met en route les pistons infernaux d'une sinistre réaction: La Peur. C'est par elle et avec elle que je gagnerai. En la semant et en récoltant ses fruit. L'égalisation à commencé.
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Un geste dans l'ombre, un message à la lumière.

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