✖ Ton Physique

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Le premier détail que l’on note en voyant Zenko est sans conteste ses yeux vif, au quel il vous suffit de vous attardez quelques peu dessus pour vous sentir comme emporté parmi des contrées jusqu'à la encore inconnue. Peu importe que vous vous trouviez grand ou petit, même sans être un géant, Le jeune homme ne dépasse que rarement la plupart des personnes qu’il croise. Pourtant, même si il mesure 1m73 il est doté d'une belle musculature qui va gracieuse avec les formes de son corps.
L’autre détail que remarque toute personne regardant son visage est sa beauté presque insultante. Zen n’a pas le style de faciès que l’on prete facilement aux habitant de la nation de la Terre, étant au contraire doté de traits fins et doux sur une peau hâlée. Par moments, et quand on en vient à connaître son caractère, cette beauté peut sembler déplacée, surtout si l’on se base sur le cliché qui veut que seuls les « gentils hommes » soient beaux.

Sous le manteau à capuche qu’il porte presque toujours, notre jeune maître se révèle donc être un bel homme à la peau marquée par l’exposition au soleil. La douceur de ses traits lui donne un air calme et paisible, outre ses yeux qui reflètent à qui sait le voir les lourdes cicatrices de son passé qui pèse encore sur son coeur. Chaque fois qu’une lumière éclaire son visage ne serait-ce qu’en partie, ses pupilles couleur ambrée semblent refléter un grand incendie, lui donnant un regard à la fois saisissant et potentiellement inquiétant. Ses cils sont un peu longs pour un garçon, mais participent à l’harmonie de l’ensemble, tout comme la pigmentation particulière sous ses yeux, ayant à l’ombre un aspect légèrement dorée.
Ses lèvres ont la même teinte que sa peau, ce qui aurait pu les faire paraître exsangue s’il n’avait pas eut cette pigmentation.

Côté tenue, le Saama donne l’impression d’être un habitant des tribus de l'eau. Il ne se sépare jamais de son long et épais manteau d’un bleu océan, qui lui fait le tour du corps et descend presque jusqu’au sol, le tout agrémenté d’une capuche presque toujours rabattue sur sa tête. L’épaisseur dudit manteau augmente sa largeur d’épaule, lui prêtant une carrure plus large qu’elle ne l’est en réalité.
En dessous, les vêtements du jeune maitre sont en majeure partie composés de tissu commun et de cuir, suivant encore et toujours la thématique du bleu clair et du beige.
Le tout est encadré par des cheveux coiffé en bataille, long et de couleur noire dont certaines mèches retiennent des perles blanche s’accordant avec les couleurs d’ensemble.
Un chapelet autour du coup, d’autres enroulés autour des poignets - un par poignet précisément - qu’il passe quelque fois sur ses doigts, composent ses seuls autres artifices.

✖ Ton Caractère

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Bien qu'il est maintenant 20 ans, le jeune Zenko a toujours son attitude d'épouvantail. Il est paresseux et peu motivé, il est d'ailleurs très difficile de lui faire faire quelque chose dont il n'a simplement pas envie. Non seulement il manque d'énergie mais il n'est pas très ponctuel, dans tous les cas, le jeune prof ne trouve rien de mieux à faire que d'inventer des excuses pas trop convaincantes, cependant il faut bien avouer qu'avec un peu de détermination et un zest d'inspiration, il réussira sans doute à trouver le pigeon idéal qui le croira à coup sûre, sait on jamais sur un mal entendu çà peu marcher ! Ah et j'allai oublier ses tendance à lire des romans à contenu plus que douteux.

"Je devrai penser a changer de narrateur moi...."

Bien qu'il aie une liste de défauts assé longue, il n'en reste pas moins un bon camarade, pas un coéquipier exemplaire c'est certain, mais bon.... Il est fidèle envers ceux qu'ils considèrent comme ses amis, malgré ce don on pourrait croire de son caractère lunatique. Son calme lui confère un bon esprit d'analyse, de ce fait il est très difficile de le faire paniquer, n'a t-il pas vu ses ancien coéquipiers mourir sous ses yeux il y a déjà six ans de cela ? Malgré les petits désagréments du quotidien il est loin d'être incompétent, même si c'est quelques fois, tout çà est bien dure à croire.

✖ Ton Histoire

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Bonne est l'action qui n'amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité. - [Bouddha]

La neige tourbillonnait violemment dans le ciel hivernal d'une des nombreuses contrées glacées des tribus de l'eau. Loin, bien loin des formes de civilisation courantes, par-delà les denses forêts enneigées où les pas crissaient sur le sol gelé ; par-delà les monts aux blancs couvre-chefs ; par-delà les paysages hostiles, retranchés dans un austère monastère, vivaient les Saama. Famille de nomades de la terre constitué de très peu de maitre, ils vivaient en parfaite harmonie avec leur environnement, ainsi lorsque la lueur d'une étoile perça la voûte nuageuse pour apporter son message luminescent au nouveau-né, tous perçurent ceci comme une bénédiction. Les astres souriaient au garçonnet et celui-ci ne poussa pas même un cri en ouvrant ses yeux à la lumière du jour. Calmement, avec toute la bienveillance dont son capable les jeunes enfants, il sourit ; et sereins, ses géniteurs accueillirent sa venue au monde avec bonheur.

Ainsi débuta la vie du jeune Zenko, élevé au sein même du monastère, bien loin des troubles du monde extérieur. Il passa sa plus tendre enfance auprès de ses parents, choyé et aimé comme tout enfant se devait de l'être. Plein de vie, il profitait de chaque instant avec le même enthousiasme qu'au premier jour et ravissait son entourage par sa bonne humeur. Le clan lui portait une attention toute particulière et attendait avec une hâte non feinte le jour où se dévoileraient enfin les premiers signe d'une maîtrise tant espérée..

Le paysan creuse des canaux dans les champs, l'armurier façonne la flèche, le charpentier courbe le bois, mais le sage se perfectionne lui-même. - [Bouddha]

Ses géniteurs étaient tout deux des Sanzo Houshi — ou moine de haut rang — ce qui valut à Zenko de recevoir très jeune l'éducation habituellement réservée aux membres confirmés. Cheveux long et robe de cérémonie firent bientôt partie intégrante de son quotidien, de même que les séances de méditation et les réunions avec les grands maîtres du monastère. Initié tôt aux rites les plus complexes, il passait la plupart de son temps libre accompagné de ses aînés, à déambuler dans les longs corridors décorés d'arabesque du monastère. Élève assidu, il faisait le bonheur de ses enseignants et sa curiosité n'avait que d'égal sa motivation dans l'apprentissage. Il assimilait aisément tous les préceptes dispensés en ce lieu saint et rapidement il fit sienne toute la théorie mais aussi de la pratique concernant les esprits et l'équilibre fragile qu'ils protégeaient entre les 4nations.

Il convenait ainsi de se considérer soi-même comme un objet, une œuvre ; et le devoir de chaque moine, en tant que tel, était de parvenir à atteindre un état de plénitude et pureté tant sur le plan physique que psychique. Tandis que certains purifiaient leurs esprits à grands renforts de méditation et d'une pratique assidue de la transe métaphysique, d'autres se concentraient sur des exercices visant à la fortification de l'organisme. Cependant il ne s'agissait là que de groupes de spécialisation car tous se devaient de trouver l'équilibre dans leurs pratiques quotidiennes. Et Zenko n'échappait pas à la règle. Tantôt auprès des sôhei — ou moines guerriers — tantôt à l'écoute des grands prêtres du monastère, le garçon s'émerveillait chaque jour de l'arborescence qui s'ouvrait à lui. La voie de Bouddha illuminait son présent d'une kyrielle de chemins lumineux, tous différents et pourtant semblables dans l'impression de bonheur qui en émanait. Le Saama voyait son présent comme un nœud rassemblant une infinité de fils de vie ; il suffisait d'en choisir un pour que tous s'effacent et que tout autant fassent leur apparition.

Celui qui est le maître de lui même est plus grand que celui qui est le maître du monde. - [Bouddha]

Des choix. Ses parents apprirent au gamin l'importance de ceux-ci. Son existence ne serait qu'une succession de choix, importants ou non. Certains le feraient profondément bifurquer sur le chemin de la vie, séparant son sentier de ceux qu'il côtoyait jusqu'à lors tandis que d'autres ne ferait que le dévier, parfois momentanément. Dans le respect de la tradition monacale, toutefois, Zenko se conformait aux règlements et commença par se plier aux diverses obligations d'un tel mode de vie.

Si l'équilibre était en effet prôné par ses aînés, la valeur essentielle que promulguait chaque individu au sein du monastère était bien celle de contrôle, de maîtrise divers tel que celle de la terre et rarement de celle de ses autres formes. Écoutant les enseignements de Bouddha, les moines se lançaient dans la quête d'eux-mêmes et, tout au long de leur vie et malgré ses aléas, ils gardaient cet objectif. La notion de contrôle impliquait naturellement celle d'équilibre, à savoir qu'il fallait être plus stable que ce sur quoi on désirait exercer une quelconque domination. Or réussir à s'affirmer maître de soi requérait ainsi la recherche d'un soi supérieur, un être à la fois interne et externe qui tiendrait l'enveloppe charnelle et spirituelle sous son emprise. L’interminable continuum de la recherche du soi ; la quête de l'éternel impossible. Sa propre connaissance.

Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. - [Bouddha]

Zenko alors agé de 13ans méditait. Assis en tailleur sur sa maigre couche, retiré dans sa chambre au fond des dortoirs, il laissait son esprit divaguer. Avec toute le calme dont il était capable, il tentait de réfréner ses pulsions de frayeur tout autant que de ralentir les battements d'un cœur qui ne pulsait que trop depuis de nombreuses minutes. Les hurlements et les grondements lui parvenaient comme amplifiés, réverbérés dans les interminables couloirs de pierre du monastère. Au-dehors, le ciel était couvert, mais aucun flocon ne venait choir sur les bâtiments, aucune douceur glacée ne venait recouvrir le sol d'un épais manteau immaculé. Non, seul un vent glacial soulevait les fougères, et portait à des kilomètres à la ronde les marques funèbres et sonores des événements qui se déroulaient en ce lieu saint. On avait dit au garçon d'aller se réfugier dans sa pièce, car il y serait soit-disant en sécurité, loin de tous les risques qu'impliquaient de telles batailles. Ses senpais lui avaient bien précisé qu'il ne devait sortir sous aucun prétexte, pas avant qu'un aîné ne vienne l'autoriser. C'était formellement interdit et il se tiendrait à ces directives.

Mais il avait peur. Terriblement peur. Ses membres tremblaient comme des feuilles sous la tempête, sa poitrine secouée de hoquets, se soulevait à un rythme toujours plus saccadé, toujours plus irrégulier. Des craquements sinistres fendait l'air, le monastère tremblait sous les assauts répétés des assaillants inconnues, et menaçait de s'effondrer à chaque nouvelle secousses. Les percussions étaient violentes, emplies d'une rage malsaine. Les moines se défendaient tant bien que mal, mais leur nature originellement pacifiste ne leur était plus d'aucun secours en présence d'une telle force armée. Et jamais de simples hommes de prière ne viendraient à bout de barbares sur-entrainé. Le glas avait sonné dès que le premier rugissement s'était fait entendre, pourtant bien loin par-delà les forêts entourant l'endroit. Le monde était témoin d'un véritable cataclysme, et son visage s'en trouverait changé à jamais.

- " Zenko... Zenko ! "

Les cris de son précepteur tirèrent le Saama hors de sa torpeur. Pris par ses pensées, il s'était laissé emmener dans le pays des songes et avait sombré dans un profond sommeil, malgré le vacarme qui continuait au-dehors. Katei Kyoushi, son aîné d'une dizaine d'années s'approcha de lui, visiblement paniqué. Du sang tachait ses vêtements ci et là, une longue balafre scindait son torse en deux et plusieurs contusions gonflaient étrangement son visage bleui tant par le froid que par les coups. L'enfant écarquilla les yeux à la vu d'un tel déchaînement de violence et resta bouche bée.

- " Les sanzo ont décrété l'état d'alerte. Certains doivent s'occuper des plus jeunes et les amener à l'abri. Je suis chargé de ton cas jusqu'à nouvel ordre. Prends tes affaires ; nous partons sur le champ. "

Zenko hésita à demander ce qu'il en était pour ses parents, mais ce n'aurait été que l'expression d'une ultime lueur d'espoir. Il avait déjà compris la réponse alors que Katei n'avait pas achevé sa phrase. La sentence était irrévocable. Et dans quelques minutes il quitterait peut-être pour toujours le monastère. Retenant un sanglot, le garçon se tint droit et s'inclina devant celui qui devenait son maître et tuteur. Il était pret !

7 années s'était écoulé lentement dans le cœur du jeune... Cela faisait à présent 5ans qu'ils s'était installé à Républic City, là, les talents du jeune maître de la terre avait fait de lui l'un des professeurs les plus prometteur de sa promotion... Détenteur d'une rare maîtrise à moitié disparu, et pratiquant assidu dans divers techniques martial et pratiquant chevronné de l'art de la maîtrise de sois. Le jeune homme était à présent l'un des derniers survivant de son clan... Son précepteur emporté par la maladie quelques semaines après leur fuite, il demeurait seul, digne hérité des saama.