Il est une heure du matin. La lourde porte d'acier se referma en un claquement métallique sourd qui se répercuta sur les murs de la ville, scellant à jamais l'espace confiné de l'arrière du fourgon. L'ombre s'empara instantanément de la petite cellule rectangulaire, enveloppant dans son manteau de ténèbres et de froideur un corps secoué de soubresauts spasmodique. A terre, recroquevillé contre le sol rugueux et humide de sa prison ambulante, l'homme semblait faire un horrible cauchemar. Des cheveux grisonnant, des favoris touffus cheminant le long de ses joues tirées de rides, un nez de boxer aplatit et cassé, des sourcils habitués à être froncés, une corpulence impressionnante pour un homme de son âge et puis aux mains des bagues sur chaque doigts, matérialisant son désir de puissance et son attrait pour l'argent et le luxe. Le prisonnier tentait de se remettre du choc électrique qu'on venait de lui infliger. Au-dessus de 25 milliampères, la décharge avait été fulgurante, ses muscles s'étaient contractés d'un seul coup, ses jambes s'étaient dérobées sous lui et les fonctions motrices de son cerveau l'avaient abandonnés quelques seconde. Ensuite, c'était une torpeur qui s'état glissé en lui aussi rapidement que la décharge, infectant chaque parcelle de son corps musclé. Ce qui lui avait fait le plus peur, c'était que cette décharge venait d'un de ses gardes du corps. Un nouveau bien entendu mais qui s'était montrer remarquablement agile pour un non-bender...un peu trop peut être. Ce fut en fin de soirée, à la sortie d'un des restaurants 5 étoiles préférés de l'homme que les tables avaient tournées pour lui. Il avait entendu deux grondements électrique derrière lui et des coups sourd, assenés du bout des doigts sur des corps qui n'avait pas résisté longtemps à ce genre d'art martial impitoyable. Quand il s'était retourné, deux de ses gardes du corps étaient à terre, et le troisième, ce petit nouveau qui n'avait osé parler depuis son recrutement, qui avait passé tout les tests de forces et de sang-froid pour devenir garde du corps du Chef des Triple Threats, ce jeune garçon au traits jouvenceaux et à l'air arrogant presque, ce "bleu", ce non-bender expert en combat au corps à corps il l'avait mis à terre. L'homme n'avait rien put faire, l'étrange appareil que son ex-garde du corps avait pointé sur lui avait vomit une giclée bleue électrique qui avait illuminer la rue sombre et déserte à cette heure si tardive. Il était tombé lourdement puis tout était devenu incompréhensible. On l'avait trainé dans la neige boueuse , le long des caniveaux gelés des boulevards, à travers de sombres ruelles aux effluves de poubelles et puis on l'avait jeter dans un camion noir. Il s'était évanoui par la suite, sont comas troublé par des sursauts du au choc.

Or donc, la porte blindée venait de se refermer sur lui. A-travers le rideaux flou de ses yeux mi-clos, l'homme regarda une dernière fois,à travers les barreaux d'acier de sa cage, la lueur des lampadaires des quartier mal-famés de Republic City, cette ville dont les richesses et la place puissantes au sein de son haut-consel l'avait tant fait rêver. Il venait de se faire battre à plate couture. Et le pire de tout, c'est qu'il venait de se faire humilier par des pestes de non-benders, même pas de vrai criminels comme les Agni-Kai ou les Red Monsoon non, juste une poignée d'homme sans aucun pouvoirs. Il fulmina malgré la douleur qui engourdissait ses muscles. Il fallait qu'il s'échappe, il fallait qu'il fasse sauter ce camion et qu'il se serve de cet incident pour faire monter la notoriété de sa bande. La guerre des Gangs approchait à grands pas et il n'avait aucune envie de passer pour un faiblard devant les autres. Il en était hors de question. Lui rêvait d'une fin digne d'un grand esprit criminelle comme le sien : Sur le champ de bataille, affrontant son Arch-Némésis ou dans son fauteuil contemplant ses richesses d'un oeil satisfait et laissant le vieil âge emporter son âme. Mais si tout continuer comme l'avaient prévu ces hommes masqués, ces nuissances de non-benders, il n'aurait jamais son scénario de fin favoris au programme. Il se leva tant bien que mal, titubant. A l'avant du fourgon il aperçu deux têtes dont celle de sont garde du corps. *Attends un peu mon gaillard* pensa-t'il en étouffant un faible ricanement et en affichant un rictus menaçant sur son visage ridé. Il regarda autour de lui. La cellule était vide, faite de métal et d'ombre. Trop facile. Il pointa ses mains liés vers les parois latérale du camion. Il inspira profondément, rassemblant le peu de force qui lui restait de sa mésaventure puis, expirant d'un seul coup, pointant ses poing liés vers le mur de métal tira un puissant éclair. Le courant électrique circulerait dans tout le camion, immobilisant tout ces passager et infligeant de sérieux dégâts au moteur. Lui, serait prêt et absorberait la décharge , ses kidnappeurs...non. L'éclair toucha la paroi. L'homme sourit.Cependant, ce fut à cet instant qu'il remarqua qu'il avait affaire à des professionnels. Il n'avait pas remarquer dans chaque angles de sa cage les gros condensateur qui absorbèrent la décharge sans aucun problème. Il entendit ensuite un frétillement et remarqua que ses menottes étaient reliées à une sorte de batterie. Son sang ne fit qu'un tour dans sa tête. Il avait baisser sa garde, il n'avait pas était assez attentif, il s'était fait duper une fois de plus. La décharge le projeta contre le mur. Il se réveilla encore plus tard. A travers la fenêtre, il reconnut les quartiers pauvres et malsains dans lequel la plupart de son gang trainait. Il allait se lever pour appeler ses camarades quand le camion s'arrêta brusquement, le projetant à terre. Il attendit. La lourde porte s'ouvrit quelques seconde et d'autres corps vinrent joncher le sol. Deux autres "Triple Threats" dont sont recruteur en chef, Shady Shin, le premier lieutenant des Agni Kai et le fils du chef des Red Monsoon Triades. Celui qui avait organisé ce raid sur les gangs était décidément prétentieux. Il ne savait pas ce qui l'attendait, dans quel pétrin il s'était mis. A moins que le cerveau brillant derrière ce plan avait déjà tout gagné d'avance. Son attention se reporta sur les corps inanimés. Il avaient tous subit le même sort que lui. Le moteur du camion vrombit et le moteur le propulsa à travers les rues de Republic City à la fois complice et témoin des crimes.

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L'aube se lève sur Republic City. Le soleil perçant de ses rayons la fine couche de brume matinale semble enterrer les évènements de la nuits dernière sous un voile d'oublie. Il fait déjà beau, les captures d'hier soir semblent bien lointaines désormais, le calme à reprit ses droits. Dans l'air frais du matin, une voix amplifiée et aux intonations mécanique déchire la tranquillité du parc de ses appels, attirant les curieux.

"Non-Benders de Republic City, Amon fait appel à chacun d'entre vous ! Reprenez cette ville qui vous appartient de tout droit ! Soulevez vous contre la menace des Benders ! Regroupez-vous ce soir pour la Révélation!"

Le petit homme barbu arborant un chapeau piqué d'un fanion rouge continue de s'égosiller devant les foules. Dans l'auditoire, les Benders se retirent en ricanant. Encore des illuminés avec leurs utopies démodées.Mais cependant, tandis que la voix s'élance une fois de plus, d'autres individus plus intéressés s'approche. Ils sont le peuple. Paysans, Entrepreneurs, Ouvriers, Riches, Pauvres la classe opprimée des non-benders se rapproche de l'estrade depuis laquelle la petite silhouette du barbu continue de vociférer. Certains s'approche, buvant les paroles de l'homme, d'autres ont déjà rejoint la table derrière ou un homme portant les même vêtements que le crieur leur distribue des posters et des invitations. Peu importe si quelques fouines de Benders se joignent à la foule, les ordres sont clairs : Il faut en laisser rentrer quelques uns, ils sont nécessaire à la diffusion du message de l'homme au Masque dont le visage dissimulé est affiché sur toute les tracts. Derrière le rideau du stand, en retrait de l'estrade. Quelques hommes cagoulés se dissimulent dans l'ombre. Des maître du Chi...simple mesure de sécurité puisqu'on ne peut pas compter sur la police pour faire régner l'ordre dans cette ville.

"Ce soir à neuf heure précise, Amon notre sauveur vous fera découvrir la Révélation !"

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"Lightning Bolt" Zolt car c'était bien lui se réveilla pour la troisième fois dans une cellule humide. Un affreux mal de tête lui martelant le cerveau. Depuis hier soir il avait emmagasiné bien de la fatigue et de la douleur due au chocs électrique lors de sa capture. Il avait était transporter depuis le camion jusqu'à une sorte de structure souterraine qui ressemblait à une prison. Pas de barreaux cependant et une cellule parfaitement adapté à son élément et son tempérament: Elle était calfeutrée et très certainement ignifugée. Aucune de ses redoutables maitrises ne le tirerait de ce pétrin. Il alla se terrer dans un coin de sa cellule. Bien que la peur n'eut pas encore renverser la balance de son esprit, il la sentait monter en lui, ce poison de l'âme, ce frissonnement sous la peau, ce doute envahissant l'esprit, cette étreinte froide et douloureuse dans l'estomac, ces sueurs froides perlant le long de son visage dur. Il se reprit. Il ne pouvait pas lâcher maintenant, son règne criminel e dépendait. Il se servirait de cette aventures pour se faire connaitre encore mieux de ses ennemis. Il brûlerait tout.
La porte s'ouvrit. On lui mit un sac sur la tête et on resserra ses menottes. Il était l'heure.

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Dans la salle, un silence parcourut de murmure régnait. La localisation du point de rendez-vous avait été choisie minutieusement: Plantée quelque par dans les décombres des quartiers industriels ou très peu d'officier de police ou d'autres forces armée avait une autorité. Les gangs eux mêmes s'aventurait très peu en ces zones reculées de la ville. Les jets de vapeur, les longs couloirs de métal, les pistons pompant avec furie dans l'acier des murs, les rouages cliquetant, les chaudière vomissant leur pressions dans les tuyaux qui serpentaient comme des veines dans les souterrains de ce lieux. Une vieille usine que le conseil de Republic CIty avait condamnée il y avait des années de cela. Ce soir, avalant dans ses entrailles métalliques une foule de partisans Equalist, elle se remettait en route, ses engrenages infernaux hurlaient dans la nuit leur cris d'acier et de vapeur, ses cheminées crachaient leurs volutes de fumées grisâtre dans un ciel noir d'encre.
La salle était grande et spacieuse, cependant elle semblait avoir du mal à accueillir toute l'assemblée réunie ce soir. Dans la cité il y avait bien plus d'esprits fidèles à la philosophie Equalist que ce que les Benders pouvaient imaginer. Un bruit désordonné de conversation parcourait toujours la salle: Qu'était la révélation ? Qui étaient ces Equalist ? Pourquoi en voulaient-ils au Benders? Qui était ce Amon dont ils avaient tant entendu parler ?
Comme pour répondre à tout ces questions, les projecteurs illuminant la salle s'éteignirent plogeant l'assemblée dans l'obscurité. Sur l'estrade, deux énormes spots déversaire leur lumière crue en plein milieux du promontoire. Une voix retenti:

"Frères et Soeurs voici notre Héro... Notre Sauveur... AMOOOOOOON !" la voix qui hurla dans les haut-parleur était remplie d'une sorte de colère et de fierté.

Un premier ingrédient pour un discours parfait: Une apparence éclatante, très attendue du public, le surprenant, et le captivant dès les première secondes. Un tonnerre d'applaudissement rugit dans toute la salle. Le peu de personne qui était assise se levèrent pour voir, il y eut une sorte de mouvement de foule.
A cette instant un épais nuage de vapeur se dégagea sur la scène masquant ce qui s'y tramait. Effet de style ? Peut-être...
La fumée se dissipa. Un bruit métallique passa inaperçu dû au applaudissement et au cris de la foule déjà tenue en haleine. Une plateforme dérobée s'éleva pour aller se confondre avec le sol...Et il apparut.Bras croisés derrière le dos, tête baisser, son masque caché par l'ombre de sa cagoule, ses gardes derrière lui avec son premier lieutenant à sa droite. On aurait dit une statue. De son corps immobile émanait une aura impressionnante qui dès son entrée emprisonna tout les regard sur lui. Il ne bougeait toujours pas, il semblait savourer cet instant, embrasser chacune de ces secondes, ou tout simplement il finissait sa préparation mentale. Il leva la tête, les projecteurs embrasèrent de leur lueur cette face figée dans un sourire mort, dévoilant les décorations du masque derrière lequel tout le monde pouvait sentir un regard plongeant dans l'âme bien qu'aucune pupille ne puissent être distinguée. Il fit quelques pas lent et dégageant à chaque fois une impressions d'autorité presque divine. Il s'approcha du microphone... La révélation allait commencée.

Dans une usine désaffectée et à l’abri des regards indiscrets, les Egalistes avaient secrètement invité une partie de la population de Republic City. Il y avait là des gens de toutes les catégories sociales comme, des ouvriers, des marchands, des chefs d'entreprises, des vagabonds, des médecins, des banquiers... Il y avait de tout. Tous si différent à première vue, et pourtant si unis en réalité. Unis dans la colère, la frustration et la haine envers les benders. Ces "maitres des éléments" qui utilisent leurs pouvoirs pour assouvir leur domination sur le monde et sur les pauvres gens ordinaires. Mais le temps était venu de dire "non" à ce système oppressif. La révolution était en marche. Elle avait une armée, les Egalistes, et un chef, Amon.

D’ailleurs, celui ci venait de faire son entrée et il s’apprêtait à prendre la parole.

Pour un événement d'une telle ampleur, la sécurité avait été renforcé. Amon était entouré de sa garde personnelle, un groupe de soldats d'élites surentrainés avec qui il vaut mieux ne pas avoir à faire.

Quand à moi, je me trouvais sur une passerelle qui se situe sous le toit. De là, j'avais une vue plongeante sur toute la foule et sur l'entrée principale. J'avais pour mission de veiller à ce qu'aucun incident ne vienne entacher la prestation de notre leader. Je prenais ma mission très au sérieux et j'étais donc aux aguets, prêt à intervenir en cas de problèmes. Mon regard scrutait la salle dans tous les sens. Et jusqu'à présent, il n'y avait rien d'anormal à signaler.